Valoche

J’ai le plaisir de vous faire découvrir mon dernier album « Moi…Moche ? »

Il s’agit d’un conte philosophique qui raconte la fâcheuse rencontre d’une sorcière totalement laide et antipathique et d’une princesse beaucoup trop précieuse. L’histoire porte sur l’apparence, la transformation et l’amitié ; le tout comprenant une bonne touche d’humour et un touchant voyage introspectif. Il est destiné à des lecteurs confirmés (+ 10 ans) mais l’histoire sera tout aussi appréciée par les plus jeunes lecteurs que par les adultes!

En résumé : Ursule, la sorcière, vit seule dans son bois et déteste tout ce qui bouge. C’est simple, elle passe le principal de son temps à bondir sur le moindre petit animal dans le but de l’effrayer et de conserver sa tranquillité. Quant à Charlotte, la princesse du château voisin, n’a qu’une seule passion : se regarder dans la glace, s’admirer, changer de tenues à longueur de journée et collectionner tous les types de maquillage. Son unique et principale préoccupation est de veiller à son apparence physique et d’être toujours irréprochable.

Un matin, Charlotte décide sur un coup de tête d’aller se promener dans le fameux bois ; Ursule découvre alors avec stupéfaction qu’une petite inconsciente s’est aventurée sur son territoire. Mais comment a-t-elle osé ? Elle bondit aussitôt sur Charlotte en hurlant de toutes ses forces. C’est alors que, contre toute attente, la princesse ne sursaute pas. Elle se retourne et ébahie lâche un : « Alors vous, qu’est-ce que vous êtes moche! » Ce à quoi répond Ursule stupéfaite : « Quoi? …Moi, moche ???»

S’ensuit alors un défilé d’épisodes rocambolesques mêlés d’un kidnapping, de nombreuses leçons de morale, d’une séance de beauté tout aussi inattendue que douloureuse, de véritables prises de bec pour découler à la fin sur une véritable découverte de soi et une jolie moralité.

La thématique principale parle de l’incompréhension que ressent Ursule face à l’importance qu’accorde Charlotte au paraître. Par le biais de ce duo atypique, j’ai essayé de refléter avec humour la problématique du dictat de la beauté et de la perfection que nous pouvons retrouver dans notre société actuelle et à laquelle tous nos enfants et pré-adolescents sont confrontés, entre autres par le biais des réseaux sociaux.

Je commence toujours un dessin par un croquis au crayon gris.

Une fois les contours définis, je surpasse les traits à l’encre de chine ou à l’aide de markers de différentes épaisseurs.

Puis j’applique des touches d’aquarelle pour les couleurs, et je finalise le tout en ajoutant des ombres au crayon.

Au fil de ces trois étapes, le dessin prend forme.

Je passe la plupart du temps entre 2 et 3h par dessin.